La quantité d’essence et de diesel vendue par les stations-service suisses fait référence pour atteindre les objectifs du Protocole de Kyoto. Les écarts entre ces ventes et la consommation s’expliquent par le « tourisme à la pompe » qui est à attribuer aux différences de prix avec l’étranger.
Grâce au progrès technique, les voitures neuves ont des rendements énergétiques toujours meilleurs. Depuis 2009, la consommation moyenne de carburant pour les véhicules à essence a baissé de 0,6 l/100 km (moins 9 %), pour les véhicules diesel de 0,8 l/100 km (moins 12,5 %). Les émissions de CO2 des véhicules neufs ont diminué de 28,9 g/km, soit 1,6 % par an depuis 2009. En 2019, la consommation moyenne de carburant a augmenté pour les véhicules à essence à 6,39 l/100 km et pour les véhicules diesel à 5,67 l/100 km.
Consommation spécifique des voitures de tourisme neuves

Etant donné que le nombre de voitures est toujours en augmentation et que la consommation effective souvent nettement plus élevée que les données d'usine (climatisation, agrégats supplémentaires, etc.), les ventes totales de carburant n’ont pas baissé jusqu’en 2008. Néanmoins, depuis 2009, on constate un léger recul. Pour atteindre l’objectif de l’accord de Kyoto, un renversement de cette tendance s’impose.
Vente de carburant en Suisse
Etat 1990 : essence 3’702’000 tonnes / diesel 1’117’000 tonnes
Etat 2018 : essence 2'333'351 tonnes / diesel 2'869'887 tonnes
Evolution des ventes de carburant en Suisse (index 1990 = 100 %)
